Kassim Hafeez : « Je suis sioniste, musulman, fier d’être et je soutiens Israel »

28 avril 2012

 

 

 

Kassim Hafeez : « Je suis sioniste, musulman, fier d'être et je soutiens Israel » Kassim-Hafeez-300x189

 

Kassim Hafeez, 28 ans, est un britannique musulman issu d’une famille d’origine pakistanaise. Il est sioniste et fier de se tenir aux cotes d’Israël. Il dirige et écrit sur le site Internet « Israel campaign ». C’est a ce titre qu’il a été nomme par le conseil consultatif à l’agence britannique de l’organisation « StandWithUs » qui diffuse des messages pro-israeliens et lutte contre l’antisémitisme.

 

« J’ai grandi dans une famille ou mon père faisait les louanges d’Hitler et ou j’ai vécu un lavage de cerveau grâce aux discours de Nasrallah et Ben Laden. Apres la lecture du livre d’Alan Dershowitz, « Plaidoyer pour Israel », j’ai eu une crise de conscience et je suis venu en Israel pour une visite qui a change ma vie.

Je suis sioniste, musulman, fier d’être sioniste, et j’aime Israel, mais ça n’a pas toujours été le cas. En fait, pendant de longues années j’ai été tout le contraire de ça. J’ai participe aux actions antisémites et antisionistes qui sont organisées sur les campus britanniques, parce que j’étais moi-même un militant antisémite et anti-Israel.

 

 

 

J’ai grandi au sein d’une communauté musulmane britannique, j’ai été en contact avec les thèses et les gens qui, dans le meilleur des cas, dénoncent Israel et présentent les juifs comme des voleurs et des assassins, et qui, dans le pire des cas, appellent a la l’élimination complète de « l’entité sioniste » et de tous les juifs. En résume, dans cette communauté il n’y a aucune place pour l’Etat juif dans le Proche-Orient.

La haine qui se déverse en permanence a une influence énorme sur les gens qui grandissent dans ce milieu. Le plus effrayant est que ces gens la ne sont pas spécialement extrémistes ou radicaux, mais quand il s’agit d’Israel on entend de leurs bouches sortir la rhétorique  la plus extrême, mélange a de l’antisémite latent très vif. Par exemple, l’expression « arrêtes d’être juif » sert pour vexer.

En plus de cela, mon père n’avait aucune honte a faire les louanges d’Adolf Hitler, de dire qu’il était un héros dont le seul échec était de ne pas avoir tuer assez de juifs. A l’age de 18 ans, j’avais déjà le cerveau complètement lave par l’islam radical, et ma haine d’Israel et des juifs était entretenue par des images de destructions et de morts sur fond de musique arabe parlant de djihad, et par les discours du dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ou d’Ossama Ben Laden. Ces idées étaient renforcées par mes participations au « jour de la nakba », là-bas les discours parlaient de la fin d’Israel pendant que les drapeaux du Hezbollah flottaient fièrement dans le centre de Londres.

Est ce qu’Israel avait une excuse ? Bien sur que non, pour moi la réponse était négative. Je n’avais pas l’ombre d’un doute, et même les religieux refusaient de condamner les attaques terroristes contre Israel. Bien sur que c’est bien fait pour eux, les israéliens, c’est ce que je croyais. Alors qu’est ce qui a change ? Comment tant de haine s’est transformée en amour et en affection pour Israel et le peuple juif ?

 

Je me suis retrouve un jour dans le rayon Israel-Palestine d’une librairie locale et je me suis arrête sur le livre d’Alan Dershowitz, « Plaidoyer pour Israel ». D’après ma perception du monde, les juifs et les américains maîtrisaient les médias, et après avoir lu le résume du livre, j’ai souri au vue de la propagande sioniste. Malgré tout, j’ai décide d’acheter le livre avec le sentiment que je pourrais bientôt démonter la propagande sioniste et prouver qu’Israel n’avait pas de sens, et ainsi montrer mes trouvailles en guise de victoire pour le peuple palestinien. Alors que je lisais les arguments de Dershowitz, et qu’il démontait tous les mensonges auxquels je croyais, je me suis retrouve a tenter de chercher des contre arguments. Mais tout ce que j’ai trouve c’était de la rhétorique vide, celle la même a laquelle j’ai cru pendant des années.

J’ai décide de voir moi même Israel

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J’ai vécu une vraie crise de conscience, et j’ai commence des recherches impartiales. Jusqu’alors je n’avais jamais rien trouve qui soit un tant soit peu positive pour Israel. A ce moment la je ne savais plus quoi penser. J’ai tellement cru aveuglement les autres, mais soudain je me suis retrouve a me demander si je n’avais pas tort.

Je suis arrive a la situation ou j’ai senti que je devais voir Israel par moi même. Je savais que je ne découvrirais la vérité que comme ça. Malgré que cela ait l’air d’un vrai cliche, cette visite a change ma vie. Je n’ai pas découvert un pays d’apartheid ou de racisme, mais tout le contraire. Je me suis retrouve face a des synagogues, des mosquées, et des églises, face a des juifs et des arabes qui vivent ensembles, et des minorités qui ont un rôle important dans tous les domaines de  la vie en Israel, de l’armée jusqu’a l’appareil judiciaire. Ce fut une expérience extraordinaire qui m’a ouvert les yeux. Ce n’était pas l’Israel sioniste et méchante dont on m’avait parle.

Après une interrogation interne profonde, j’ai su que tout ce que je croyais avant était faux. Je me suis vraiment trompe, et j’ai bien du le reconnaître. En plus, j’ai du faire face a une autre question importante : et je fais quoi maintenant ? Pendant des années j’ai lutte contre Israel, mais maintenant je connaissais la vérité. Maintenant le choix était clair : je devais me tenir aux cotes d’Israel, ce petit pays, libre et démocratique qui fait des pas de géant dans les domaines de la science et de la médecine, et qui pour autant est la victime des mensonges et de la haine qui avaient pratiquement pris le contrôle de mon âme.

La décision que j’ai prise n’était pas simple. J’ai fait face à l’hostilité de ma communauté et de certains éléments de la communauté juive britannique, mais c’est la réalité de quelqu’un qui soutient Israel en Europe. Ce n’est pas simple, mais c’est justement ce qui le rend impératif. Il ne s’agit pas de religion ou de politique, mais de vérité.

La vérité n’est pas entendue au sujet d’Israel, alors que les rangs de la haine aveugle n’en finissent pas de se remplir. Nombre de ceux qui détestent Israel sont loin de la réalité, mais remplis de rhétorique vide et des slogans politiques qu’ils aiment tant.

Nous pouvons changer les choses, mais nous devons être forts et unis. Israel n’est pas que le problème des juifs. Il s’agit de liberté, de droits de l’homme, de démocratie, et de tous ce qui composent les pays occidentaux. Il s’agit d’une tentative d’être une lumière pour les nations. Les actions humanitaires internationales d’Israel parlent d’elles mêmes, mais si nous ne diffusons pas ce message, personne ne le fera.

Nous ne devons pas baisser la tête en s’excusant et dire que « Israel n’est pas parfaite ». Il ne faut pas avoir peur de dire : je suis sioniste, je suis fier, et je soutiens Israel. Est ce que vous ferez ça ?  »  (1)

 

 

Remarque du Collectif Arabes Pour Israël

De temps à autre une voix musulmane s’élève pour défendre Israël.  Votre soutien nous réchauffe le cœur monsieur Kassim Hafeez, mais peu de musulmans réagissent comme vous. Ces derniers sont sensibles à la propagande et à la campagne de désinformation bien orchestrée et relayée par les médias arabes  qui, sans état d’âme, se font les porte- paroles des pires barbares. Pour certains musulmans, trop heureux d’enfourcher ce cheval de bataille qui les exonère de toute remise en question quant à leur comportement aussi partisan et antijuif.

 

(1) Source : http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-4220953,00.htm

“Soyons honnête, Israël est le seul phare démocratique du Proche-Orient ! Par Tawfik Hamid

19 mars 2012

Le Dr. Tawfik Hamid, écrivain et universitaire égyptien, parle  du fond de son  Cœur comme  Musulman éclairé.

 

Je suis né de religion Musulmane, mais je suis Chrétien d’Esprit et Juif de Cœur. Je suis surtout un être humain, opposé au fondamentalisme de l’Islam…

Après les nombreuses attaques terroristes de certains de mes coreligionnaires à travers le monde, après de nombreux actes de violence perpétrés par des islamistes dans de nombreux pays, je me sens responsable comme être humain et comme Musulman de parler et de dire la vérité pour protéger mes concitoyens du monde d’une catastrophe à venir, une guerre de civilisations.

J’admets que l’enseignement actuel prodigué dans nos écoles et dans nos mosquées crée la violence et la haine contre les non-Musulmans. Nous autres Musulmans nous avons besoin de changer notre perception du monde. A ce jour, nous acceptons la polygamie, les raclées données aux femmes par les hommes et le meurtre de ceux qui quittent notre religion, par apostasie.

Nous n’avons jamais eu de principes affirmés et clairs contre l’esclavage ou les guerres, contre le prosélytisme et la conversion forcée à l’Islam des non croyants, contre la taxe obligatoire de ceux qui se soumettent à notre religion (jizia). Nous demandons sans cesse aux autres de respecter notre religion, alors qu’en permanence nous maudissons à haute voix les non Musulmans, lors de nos prières le vendredi à la mosquée.

Quel message transmettons-nous à nos enfants quand nous appelons les Juifs “descendants de porcs et de singes” ? Est-ce un message d’amour et de paix, ou un message de haine ?

Je suis allé dans des églises et dans des synagogues et là on prie pour les Musulmans. Alors que nous n’arrêtons pas de les maudire et que nous enseignons à nos futures générations de les appeler “des infidèles” et de les haïr.

Dans un réflexe de soumission, nous sautons sur toute occasion pour défendre le prophète Mohamed, quand quelqu’un l’accuse d’avoir été pédophile. Mais en même temps, nous sommes fiers de cette histoire racontée dans nos livres saints où il épouse Aïsha, une gamine de 7 ans, alors qu’il avait plus de 50 ans.

Je suis triste de dire que parmi nous, nombreux étaient ceux qui se sont réjouis après les attentats du 11/9, et après d’autres attaques terroristes. Les Musulmans dénoncent ces attaques devant les medias, mais ils les tolèrent, voire ils sympathisent avec la cause de la terreur.

Jusqu’à ce jour, les hautes autorités religieuses de notre foi n’ont jamais émis un jugement religieux ou “fatwa” condamnant Ben Laden comme apostat. A l’opposé un écrivain comme Salman Roushdie a été déclaré apostat ” qu’on doit tuer”, selon la loi religieuse ou sharia’h, parce que dans un de ses livres il critiquait l’Islam.

Des Musulmans manifestent pour avoir plus de contraintes religieuses comme en France, lorsqu’ils se sont opposés à l’interdiction du hijab, alors qu’ils ne le font pas avec autant de passion et en aussi grands nombres, quand il s’agit de condamner la terreur. C’est notre silence absolu contre les terroristes qui leur donne tant d’énergie pour continuer.

Nous Musulmans, nous devons aussi cesser de blâmer les autres ou le conflit arabo-israélien pour nos problèmes. Il faut avouer en toute honnêteté qu’Israël est le seul phare de démocratie, de civilisation et de droits de l’homme dans tout le Moyen Orient.

Nous avons chassé nos Juifs (0,9 million) sans aucune compensation ou miséricorde de la plupart des pays arabes qui sont devenus “judenrein” (vides de Juifs), alors qu’Israël a accepté plus de 1,3 million d’Arabes comme citoyens Israéliens à part entière, ayant les droits de tout être humain.

En Israël, la femme ne peut être légalement battue par un homme et toute personne peut changer de foi, sans crainte d’être tuée pour apostasie. Or ceci n’est pas le cas dans le monde islamique. Je reconnais que les Palestiniens souffrent, mais leurs souffrances sont dues à la corruption de leurs dirigeants et ne sont pas le fait d’Israël.

D’ailleurs, on ne voit pas d’Arabes quitter Israël pour aller vivre dans un pays arabe, alors que des milliers de Palestiniens vont travailler avec bonheur chez l’”ennemi” israélien. S’ils étaient vraiment maltraités, continueraient-ils à aller travailler là-bas ?

Nous, Musulmans, nous devons reconnaître nos problèmes pour y faire face. C’est à cette condition là que nous pourrons commencer une nouvelle époque, en harmonie avec le monde entier. Nos dirigeants religieux doivent s’opposer clairement et fermement à la polygamie, la pédophilie, l’esclavage, le meurtre de ceux qui quittent l’Islam, ils doivent condamner les hommes qui frappent leur femme et les Musulmans qui déclarent des guerres contre les non Musulmans pour répandre l’Islam. Alors seulement, nous pourrons avoir le droit de demander aux autres de respecter notre religion.

Le temps est venu d’arrêter notre hypocrisie et de dire ouvertement “Nous Musulmans, nous devons changer”.

 

Texte original de Tawfik Hamid – Adaptation française Kabyles.net

 

Très beau texte.

 

Remarque du Collectif Arabes Pour Israël

 

Cet homme n’est vraisemblablement une perle rare. Extraordinaire parcours de Tawfik Hamid qui donne envie de croire que l’être humain est capable du meilleur. Ce médecin égyptien a fait une belle repentance: c’est un ancien fondamentaliste de la Jamaa Islamiya (mouvance islamo terroriste proche des frères musulmans). Cet auteur à du courage de  se présenter ainsi. Nous voulons  bien croire que cet homme n’est pas seul dans le monde musulman.. Il serait cependant souhaitable que tous les gens qui, comme lui, ont le courage de montrer aux Musulmans quelles impasses certains veulent leur faire emprunter, il faudrait donc que toutes ces personnes trouvent une formule pour parler d’une seule voix. Il est certain qu’ils sont une poignée de sable dans un vaste océan.

 

Aujourd’hui, nous pensons que le seul remède, en dehors d’un conflit armé long et coûteux, serait que l’opinion de gens comme le Dr Tawfik Hamid fasse son chemin parmi les Musulmans qui comprennent que la violence et la volonté de dominer les autres ne doivent pas régir les rapports entre les peuples……

 

Israël est le seul havre de sécurité pour les journalistes : Par Nabil Sharaf elDine

19 mars 2012


La lucidité existe dans le Monde Arabe ! Mais en toute discrétion.

 

Nabil Sharaf elDine est un journaliste et analyste politique égyptien. Pour ce journaliste  arabe Israël est le seul lieu dans la région ou on peut exercer librement le métier du  journalisme sans se faire expulser, ou se faire emprisonner ou même tuer. Il explique aussi la densité de journalistes étrangers résidant en Israël.

 

 

« Pour un journaliste arabe voulant exercer sérieusement sa mission de journaliste, il est difficile aujourd’hui de trouver au Moyen Orient un lieu sûr, à l’exception d’un seul état que les démagogues arabes continuent d’appeler « l’entité supposée », l’état d’Israël…

Depuis mon enfance j’étais hanté par un engouement pour « Bilad al Sham », la Grande Syrie  – incluant le Liban, la Jordanie, la Palestine – Cette fascination a commencé quand je reconnaissais les voix de chanteurs de cette région tels que Sabah Fakhry (né en 1933). Ces souvenirs et leurs images me sont apparus lors d’un vol en direction de cette « terre de beauté », rêvant de soirées féeriques à Alep, visitant les vieux marchés de Damas et traînant dans ses cafés. Ces images flash me taraudait encore lorsque l’avion a atterri à l’aéroport de Damas, mais dans la ½ heure tout s’évanouissait.

Je fus écarté par un officier de police qui contrôlait mon passeport. Il me fit signe de patienter un instant pendant qu’il vérifiait une liste de noms, « travail de routine » me dit-il. Quelques minutes plus tard, un homme en civil au visage sinistre me demanda de le suivre. Je demandais à prendre mes bagages, « ils sont déjà là, dans ce bureau » me di-il…

Deux heures ou plus passèrent, alors que j’attendais sur un siège inconfortable dans un réduit faisant penser à une cellule d’incarcération. Un 3ème officier se présenta pour me harceler de questions, commençant par mon métier douteux de journaliste et ma marque favorite de cigarettes – Marlboro rouge. Je répondais calmement essayant en vain d’adoucir son ton tranchant. Il me dit avec dédain « Votre cas est en cours d’examen » , ajoutant qu’il me donnerait le résultat incessamment. Une heure plus tard, un 4ème officier apparut, encore plus sinistre, me disant, comme si j’étais l’ambassadeur du diable, « Vous n’êtes pas le bienvenu en Syrie, c’est une décision à haut niveau et je n’ai pas à vous l’expliquer » .

Après avoir sérieusement fouillés mes bagages, je fus mis dans un avion pour le Caire. Je me suis alors demandé ce qui m’arrivait, peut-être des éditoriaux d’opinion ou des interviews à la TV où j’ai dû critiquer des dirigeants syriens… Cette expulsion de Syrie a eu lieu il y a 18 mois. A l’époque j’ai préféré ne pas en parler, ne voulant pas faire état d’un incident somme toute mineur, surtout dans un pays au régime dictatorial, dirigé par un homme ayant hérité son pouvoir. Mais je ne pouvais m’empêcher de sourire amèrement à chaque fois que j’entendais des officiels syriens débitant tels des perroquets le slogan officiel du part Baath « Une nation arabe avec un message éternel » , ayant maintenant compris ce que cela voulait dire.

 

J’ai voulu aller à Beyrouth pour écouter le concert de la déesse Fayrouz, prévu à l’hôtel al Bayal et je me préparais à cet événement auquel on assiste une fois dans la vie. J’ai donc téléphoné à un journaliste et ami libanais. Il était terrifié par mon projet osé et surpris par ma naïveté – comment allais-je au Liban, alors que j’étais réputé pour avoir attaqué le H’ezbollah – en effet j’avais qualifié cette milice shiite de fauteur de guerre, satellite de l’Iran qui avait des aspirations hégémoniques dans la région. En fait, il m’est sorti de la tête que les hommes du H’ezbollah contrôlaient de facto, l’aéroport de Beyrouth – un autre étonnement de mon correspondant qui craignait pour ma sécurité.

 

Malgré qu’il ait fait partie intégrante de l’Egypte, puis-je me sentir assuré d’aller au Soudan aujourd’hui ? Sans doute pas du fait de mes attaques verbales contre le régime d’Omar al Bashir, qui s’entête à présider un état en voie d’écroulement.

Je suis sûr que le Conseil Révolutionnaire de Mouamar Gaddafi ne m’empêchera pas d’entrer en Libye. Mais en sortir, aucune certitude, étant donné les fâcheux précédents de nombreux journalistes. Je ne pense pas que les sbires du Colonel seraient plus miséricordieux avec moi qu’avec Daif al Ghazal journaliste basé à Londres dont le corps a été trouvé le 2/6/05, sur la plage de Benghazi, plus de 2 semaines après sa disparition. Il avait été tellement torturé qu’on ne le reconnaissait plus, selon « Reporters sans frontières ». Personne ne peut mesurer les souffrances subies par ce jeune homme de 32 ans, les mots prononcés quand on lui a coupé les doigts à la scie électrique ou ses cris quand on l’a brûlé à l’acide. Personne ne s’en est inquiété et aucun journal arabe n’en a parlé. Seuls des journaux occidentaux, des ONG des Droits de l’homme et quelques sites internet l’ont cité. Je me souviens avoir écrit de nombreux articles sur le sujet, rappelant que le régime libyen s’était spécialisé dans ce type d’œuvres et insistant sur l’étrange comportement du Grand Chef Mouamar, ses sorties risibles, notamment lors des sommets arabes. Après cela je n’ose même plus aller à la plage de Salloum, la ville égyptienne à la frontière libyenne.

 

Etant un des journalistes du Moyen Orient qui refuse d’être « politiquement correct » et de se limiter au rôle de « loyal au régime en place », on m’accuse parfois de chercher « la normalisation avec Israël », d’être un apostat à l’Islam, ou même un agent américain…

J’ai renoncé à trouver une lueur d’espoir dans ce vaste monde arabe et je dois avouer qu’Israël est aujourd’hui pour moi « le seul havre de sécurité «  un état où on est assuré d’y travailler dans la dignité et de revenir vivant, l’état que nos démagogues continuent d’appeler « entité supposée ».

Tout comme la famille palestinienne Helles de Gaza qui a fui les jihadistes du Hamas, se réfugiant en Israël, je vois le moment où des millions d’Arabes iront humblement vers les soldats de Tsahal pour demander protection. Alors chers compatriotes arabes, je vous en conjure, n’hésitez pas à aller visiter l’état d’Israël ! »

 

Nabil Sharaf elDine, journaliste et analyste politique égyptien.

Paru dans le Jerusalem Post – édition Internationale du 25/11/10

Titre d’origine « Irions-nous en Israël ? »

Traduit par Albert Soued

 

Remarque Collectif Arabes Pour Israël

La vérité  est une vertu qui appartient aux hommes de valeur. Soyez béni parmi les justes, Mr Nabil Sharaf elDine . Nous ne pouvons rester insensible devant tant de courage, …et de vérité ! Que le Tout Puissant vous protège MONSIEUR.

 

 

*En 2011, Freedom House (Maison de la liberté) a réalisé une étude qui a réaffirmé qu’Israël était le seul pays de la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord à soutenir la liberté de la presse Voir aussi dans ce sens l’article sur le Congrès annuel des journalistes : la liberté de la presse est totale en Israël

Comparaison entre Juifs et Musulmans par un intelctuel musulman ,Dr Saleem Farrukh.

19 juin 2011

Qu’est ce qui a poussé le Dr Farrukh Saleem à publier l’article suivant  ?

Le besoin de faire un parallèle avec l’islam qui accuse le monde de ses propres maux, tout en commettant presque 100% des actes terroristes de la planète, tandis qu’aucun pays au monde n’a jamais été victime d’un seul acte terroriste juif ?

Le besoin de dire aux musulmans : si les juifs sont des porcs et des singes, que sommes nous, nous les musulmans, puisque les juifs sont cent fois plus forts que nous ?Malgré un certain relent d’antisémitisme, intéressant à lire ! 

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Il y a seulement 14 à 15 millions de Juifs dans le monde ; dont 5,8 millions en Israël ; 5,5 millions aux Etats-Unis d’Amérique ; trois millions en Asie, deux millions en Europe et 100.000 en Afrique.

Pour chaque Juif dans le monde, il y a 100 musulmans.

Pourtant, les Juifs sont cent fois plus puissants que tous les musulmans réunis.

Vous êtes vous demandé pourquoi ?

Jésus était juif. Albert Einstein, le savant le plus influent de tous les temps et le magazine TIME a désigné « personne du siècle », Sigmund Freud Moi, Surmoi – le père de la psychanalyse qui était un Juif. C’était aussi le cas de Karl Marx, Samuelson Paul et Milton Friedman.

Voici d’autres Juifs, dont la production intellectuelle a enrichi l’ensemble de l’humanité :

 - Benjamin Rubin a donné à l’humanité l’aiguille vaccination.

 -  Jonas Salk a mis au point le premier vaccin antipoliomyélitique.

 -  Alerte Sabin a développé et améliorée le vaccin antipoliomyélitique.

  - Gertrude Elion nous a donné un médicament contre la leucémie.

 - Baruch Blumberg a développé le vaccin contre l’hépatite B.

 - Paul Ehrlich découvre un traitement de la syphilis (une maladie       sexuellement transmissible)

 - Elie Metchnikoff remporté un prix Nobel dans les maladies infectieuses.

 - Bernard Katz a remporté un prix Nobel de la transmission neuromusculaire.

 - Andrew Schally a remporté un prix Nobel en endocrinologie (troubles du système endocrinien, diabète, hyperthyroïdie).

 - Aaron Beck a fondé la thérapie Cognitive (psychothérapie traiter les troubles mentaux, la dépression et les phobies) 

 - Gregory Pincus développés la première pilule contraceptive.

 - George Wald a remporté un prix Nobel pour son travail sur la compréhension de l’œil humain.

 - Stanley Cohen a remporté un prix Nobel en embryologie (Étude des embryons et leur développement).

 - Willem Kolff a crée la machine de dialyse rénale.

Au cours des 105 dernières années, 14 millions de Juifs ont remporté 180 prix Nobel tandis que seulement 3 prix Nobel ont été remportés par 1,4 milliard de musulmans (autre que le Prix pour la paix)

- Stanley Mezor a inventé la première puce micro-informatique.

- Leo Szilard mis au point le réacteur nucléaire de la première génération.

- Peter Schultz, le câble à fibres optiques.

- Charles Adler les feux de circulation.

-  Benno Strauss l’acier inoxydable.

- Isador Kisee les films sonores.

- Emile Berliner le téléphone et le microphone.

- Charles Ginsburg le magnétoscope.

Les financiers célèbres dans le monde des affaires appartiennent à la religion juive.

Sans compter Ralph Lauren (Polo), Levi Strauss (Levi’s), Howard Schultz (Starbuck’s), Sergey Brin (Google), Michael Dell (Dell Computers), Larry Ellison (Oracle), Donna Karan (DKNY), Robbins Irv (Baskins & Robbins) et Rosenberg projet de loi (Dunkin Donuts).

- Richard Levin, président de l’Université de Yale, est un Juif.

 - Il en est de même pour Henry Kissinger (secrétaire d’État américain),

 - Alan Greenspan (Président de la Banque fédéral sous Reagan, Bush, Clinton et Bush, Jr.),

 - Joseph Lieberman, Le sénateur,

 - Madeleine Albright (ancienne secrétaire d’État),

 - Maxim Litvinov (ministre des Affaires étrangères de l’URSS),

 - David Maréchal (le premier ministre de Singapour),

 - Isaacs Issac (gouverneur général d’Australie),

 - Benjamin Disraeli (Homme d’État et auteur),

 - Yevgeny Primakov (Premier ministre russe),

 - Jorge Sampaio (Président du Portugal),

 - Herb Gray (plusieurs fois ministre et Vice premier Ministre du Canada),

 - Pierre Mendes (Premier ministre français),

 - Michael Howard (British Home Secretary),

 - Bruno Kreisky (Chancelier d’Autriche) et Robert Rubin (ancien Secrétaire au Trésor).

Dans les médias, les Juifs célèbres incluent Wolf Blitzer (CNN),

 - Barbara Walters (ABC Nouvelles),

 - Eugene Meyer (Washington Post),

 - Henry Grunwald (rédacteur en chef du Time Magazine),

 - Katherine Graham (éditeur du Washington Post),

 - Joseph Lelyyeld (rédacteur en chef, The New York Times), et Max Frankel (New York Time).

Pouvez-vous donner le nom du philanthrope le plus généreux dans l’histoire du monde )

-Le nom est George Soros, un Juif, qui a jusqu’à présent fait des dons colossaux à hauteur de 4 milliards de dollars ; dont la majeure partie en aide à des scientifiques et des universités de par le monde

- Deuxième après George Soros est Walter Annenberg, un autre Juif, qui a construit une centaine de bibliothèques en donnant un montant estimé à 2 milliards.

Aux Jeux olympiques, Mark Spitz a établi un record du genre en remportant sept médailles d’or. Lenny Krayzelburg est médaillée d’or olympique à trois reprises. Spitz, Krayzelburg et Boris Becker (tennis) sont tous juifs.

Saviez-vous que Harrison Ford, George Burns, Tony Curtis, Charles Bronson, Sandra Bullock, Barbra Streisand, Billy Crystal, Woody Allen, Paul Newman, Peter Sellers, Dustin Hoffman, Michael Douglas, Ben Kingsley, Kirk Douglas, William Shatner, Jerry Lewis et Peter Falk sont tous juifs ?

Alors, pourquoi les Juifs sont si puissants ?  Réponse : l’Education.

Hollywood elle-même a été fondée par un Juif. Parmi les réalisateurs et producteurs, Steven Spielberg, Mel Brooks, Oliver Stone, Aaron Spelling (Beverly Hills 90210), Neil Simon (The Odd Couple), Vaina Andrew (Rambo 1, 2 et 3), Michael Mann (Starsky et Hutch), Milos Forman (Vol au-dessus d’un nid de coucou), Douglas Fairbanks (Le Voleur de Bagdad) et Ivan Reitman (Ghostbusters) sont tous Juifs.

Pour être certain, Washington est la capitale qui compte et à Washington, le lobby qui compte, c’est l’American Israel Public Affairs Committee, ou AIPAC.

William James Sidis, avec un QI de 250-300, est le plus brillant homme qui ait jamais existé. Devinez à quelle religion il appartient ?

Alors, pourquoi les Juifs sont si puissants ?  Réponse : l’éducation.

Pourquoi les musulmans sont si impuissant ?      s

On estime à 1,476,233,470 musulmans sur la surface du globe : un milliard en Asie, 400 millions en Afrique, 44 millions en Europe et six millions en Amérique.

Un cinquième du genre humain est musulman. Pour chaque hindou, il ya deux musulmans, pour tous les bouddhistes il ya deux musulmans, et pour chaque Juif il y a cent musulmans.

Jamais on s’est demandé pourquoi les musulmans sont si impuissants ?

Voici pourquoi : Il y a 57 pays membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), et tous ont mis en place près 500 universités ; une université pour trois millions de musulmans.

Les États-Unis ont 5758 universités (1 pour 57 000 Américains.

En 2004, Shanghai Jiao Tong University a comparé les performances des universités dans le monde, et curieusement, pas une université d’un pays musulman ne se trouve dans le top 500.

Selon les données recueillies par le PNUD, l’alphabétisation dans le monde chrétien se situe à près de 90 pour cent et les 15 Etats à majorité chrétienne ont un taux d’alphabétisation de 100 pour cent.

Un état à majorité musulmane, a en moyenne un taux d’alphabétisation d’environ 40 pour cent et il n’y a pas un seul état à majorité musulmane avec un taux d’alphabétisation de 100 pour cent.

Quelque 98 pour cent des « alphabètes » dans le monde chrétien terminent l’école primaire, tandis que moins de 50 p. cent des « alphabètes » dans le monde musulman fait la même chose. Environ 40 pour cent des « lettrés » dans le monde chrétien fréquentent l’université soit plus de deux pour cent des « lettrés » qui dans le monde musulman font la même chose.

Pourquoi les musulmans impuissants ?

Parce que nous ne savons pas produire et mettre en application un savoir musulman. Les pays à majorité musulmane ont 230 scientifiques par million Musulmans. Les États-Unis ont 4.000 scientifiques par million et le Japon à 5.000 par million d’habitants. Dans le monde arabe tout entier, le nombre total de chercheurs à plein temps est de 35.000 et il n’y a que 50 techniciens par un million d’Arabes (dans le monde chrétien, il ya jusqu’à 1.000 techniciens par million). En outre, le monde musulman dépense 0,2 pour cent de son PIB à la recherche et développement, tout le monde chrétien consacre environ cinq pour cent de ses PIB.

Conclusion : Le monde musulman n’a pas la capacité de produire des connaissances.

Les quotidiens pour 1000 habitants et le nombre de titres de livres par million sont deux indicateurs pour savoir si la connaissance est diffusée dans une société. Au Pakistan, il existe 23 quotidiens pour 1.000 Pakistanais tandis que le même ratio est de 360 à Singapour. Au Royaume-Uni, le nombre de titres de livres par million d’habitants s’élève à 2.000 alors qu’il est de 20 en Egypte.

Conclusion : Le monde musulman ne parvient pas à la diffusion du savoir.

Les exportations de produits de haute technologie en pourcentage du total des exportations sont un indicateur important de l’application des connaissances.

Les exportations de produits de haute technologie du Pakistan s’élèvent à un pour cent du total de ses exportations. C’est pire pour l’Arabie saoudite, le Koweït, le Maroc et l’Algérie (tous à 0,3 p. cent) alors que Singapour est à 58 pour cent.

Conclusion : Le monde musulman ne parvient pas à mettre en application son savoir.

Pourquoi les musulmans impuissants ?

Parce que nous ne sommes pas capables de produire des connaissances.

Pourquoi les musulmans impuissants ?

Parce que nous ne sommes pas capables de diffuser le savoir.

Pourquoi les musulmans impuissants ?

Parce que nous ne sommes pas capables de trouver des applications à nos connaissances.

Et, l’avenir appartient aux sociétés du savoir.

Fait intéressant, le PIB combiné annuel de 57 pays de l’OCI-est de moins de 2 mille milliards de dollars. L’Amérique, juste à elle-seule, produit des biens et services d’une valeur de 12 mille milliards de $, la Chine 8 mille milliards de dollars, le Japon – 3,8 mille milliards de $ et l’Allemagne 2,4 mille de milliards de dollars (en parité de pouvoir d’achat).

Les pays riche en pétrole à savoir l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar collectivement produisent des biens et services (surtout en pétrole) pour une valeur de 500 milliards de dollars, alors que l’Espagne seule produit des biens et services d’une valeur de plus de 1000 milliards et la Pologne catholique 489 milliards de $ et la bouddhiste Thaïlande 545 milliards de dollars.

La part Musulmane du PIB, en pourcentage du PIB mondial, est en baisse rapide.

Alors, pourquoi les musulmans sont si impuissants ?

Réponse : Le manque d’éducation. Tout ce que nous faisons c’est prier Dieu toute la journée et blâmer tout le monde pour nos défaillances multiples.

Dr Saleem Farrukh,

Le Dr Saleem Farrukh est le directeur exécutif pakistanais du Centre pour la recherche et les Etudes sur la sécurité centre crée en 2007. Il est aussi un chroniqueur indépendant à Islamabad

Eloge arable d’Israël: Par Ahmed Al-Baghdadi

25 août 2010

Nous avons récemment pris connaissance d’un texte, sur Israël, dont on trouvera l’essentiel ci-après. 

« Dans ce pays, le peuple souverain élit ses dirigeants. Le peuple et les ministres peuvent demander, le retrait, de leur président, sans être poursuivis. C’est le seul pays où les rapports d’enquête, de l’Etat, sont soumis au peuple. C’est le seul pays, qui destitue son président, pour cause de harcèlement sexuel. C’est un pays où personne, n’a été jeté en prison, pour avoir exercé, son droit, à la liberté d’expression. C’est un pays où l’Etat, maintient les universités, à un niveau académique élevé. C’est un pays où les courants religieux, ne déterminent pas, l’idéologie. C’est un pays où tout citoyen, même le président, doit déclarer, la provenance de l’argent. C’est le seul pays où les dépenses, encourues par les Palestiniens, sont prises en charge par l’Etat ». 

 

Vous pensez sans doute, comme je l’ai pensé moi-même, que ce texte, a été écrit, par un sioniste, par un ami inconditionnel d’Israël ou par un Israélien tout simplement. Et bien non, cet article a été écrit, le 8 mai 2007, dans le quotidien koweïtien Al-Siyassa, par Ahmed Al-Baghdadi, écrivain et professeur de sciences politiques à l’université du Koweït. 

 

Dans son article, Ahmed Bagdadi ajoute : « Nous aurions désiré la même chose envers nous, mais en tant qu’Arabes, nous n’avons pas le courage pour cela ».

 

Ahmed Baghdadi a été condamné, à une peine, qui le réduit au silence pour trois années. Menacé de mort, il envisage de quitter le Koweït après  la fin de sa peine en janvier 2010.

 

Remarque Collectif Arabes Pour Israël

Nous remercions Ahmed Al-Baghdadi au nom de tous les miens ! Vous  êtes un exemple à suivre, puisse D. Vous protéger et vous bénir comme il se doit ! Cordialement. 

Faisons comme les Israéliens…Par Nadia Alyouni

25 août 2010

Lu dans  Courrier International N° 1016, page 40,  un article d’une Palestinienne (en Autriche !), Nadia Alyouni 

Coupés du reste du monde, les Palestiniens entretiennent un rapport narcissique avec les pays étrangers. Tout ce qui pourrait venir de l’extérieur est frappé de tabou. Au lieu de s’ouvrir à l’idée d’Etat moderne tel qu’il a été développé partout, ils se bercent d’illusions et se rassurent par des mystifications. Dans une grande partie de leurs élites, l’idée de construire des institutions en vue d’un futur Etat provoque comme une crainte superstitieuse. Il est difficile de savoir si ce refus d’affronter la modernité s’explique par l’archaïsme de leur société – qui se cramponne à des structures claniques et tribales – ou par le fait qu’ils n’ont pas compris quel était le véritable but de la lutte nationale. 

L’identité d’un peuple ne se construit pas sur des vœux pieux, des slogans belliqueux ou des discours creux sur la résistance, ni sur l’acharnement verbal contre l’occupant qu’on charge de tous les maux. La sociologie moderne a au contraire montré que la cohésion d’une société reposait essentiellement sur l’Etat. La tâche d’en jeter les bases incombe aux Palestiniens. Ce n’est pas Israël qui va le faire à notre place. 

La persistance de valeurs tribales dans notre société préétatique constitue le principal danger pour l’avenir. Porteuses de divisions et de violences, elles font encore plus de ravages que l’occupation. Qui plus est, l’échec total de la deuxième Intifada [2000-2007], qui reposait sur de telles valeurs rétrogrades, a montré qu’elles ne permettent pas de parvenir à l’indépendance, contrairement à ce que certains prétendaient. Il y en a qui disent qu’il faut d’abord chasser l’occupant, mais ce discours cache surtout leur absence de vision. 

Depuis le début du xxe siècle, quand
la Palestine était encore sous mandat britannique, les sionistes se sont appliqués à jeter les bases de leur Etat dans tous les domaines – social, économique, politique, culturel, etc. Au lieu d’en rester à des slogans sur le retour en Terre promise, ils se sont saisis de la possibilité d’organiser leur autonomie accordée par la puissance mandataire aux Juifs comme aux Arabes.

Dès 1920, ils ont organisé des élections pour élire une instance administrative autonome. A partir de là, partout où il y avait une présence juive, ils ont créé un réseau d’institutions éducatives, sanitaires, religieuses et sociales. Dès les années 1920 également, ils ont fondé l’Agence juive, chargée de les représenter au niveau international, ainsi que le syndicat Histadrout afin d’améliorer la condition ouvrière. Parlons également de la renaissance culturelle juive de ces années-là, du développement de la musique, de la danse et de la littérature en hébreu, ainsi que de la création d’écoles, d’universités, de théâtres et de musées. 

Ils ont rencontré beaucoup d’obstacles sur la voie de l’édification de leur Etat, à commencer par le mandat britannique et les affrontements permanents avec les Palestiniens, qui n’ont manqué aucune occasion de les attaquer. Mais ils ne se sont pas laissé abattre et n’ont pas relâché leurs efforts. Venus de pays développés, ils savaient qu’un Etat n’est pas seulement le résultat de la lutte armée, mais aussi l’aboutissement d’un long processus d’élaboration. 

Il faut que nous cessions de nous faire des illusions sur ce que nous pesons réellement. Nous montrons des muscles qui n’impressionnent personne. Car le fait est que nous vivons à 80 % de l’aide étrangère et que nous n’avons aucun moyen de contraindre les pays donateurs à nous aider encore, surtout si nous bombons le torse et nous posons en combattants de la résistance. Cette résistance a été élevée au rang de vache sacrée. Nous faisons de la résistance pour la résistance, alors même qu’elle a prouvé son inefficacité à vaincre l’ennemi. Le recours permanent à l’excuse de l’occupation pour expliquer nos échecs inhibe les capacités des Palestiniens à améliorer le quotidien et se donner des perspectives d’avenir. » 

Remarque Collectif Arabes Pour Israël

 

Belles paroles, mais hélas ils ne sauront jamais faire comme les juifs d’une part, parce que leur cause est fausse et qu’ils ne combattent pas pour une terre qui leur appartiendrait. D’autre part, nous le savons depuis notre Père Abraham, quand il a dit à Eleézer et Ismaël «  restez ici, avec (ou comme l’âne) donc ils pourront toujours immiter  les juifs mais jamais les égaler. » 

 

Dr. Tawfik Hamid : Il faut avouer en toute honnêteté qu’Israël est le seul phare de démocratie.

25 août 2010

Dr. Tawfik Hamid, écrivain et universitaire égyptien, parle  du fond de son  Cœur comme  Musulman éclairé. 

 

 

Je suis né de religion Musulmane, mais je suis Chrétien d’Esprit et Juif de Cœur. Je suis surtout un être humain, opposé au fondamentalisme de l’Islam…

 

Après les nombreuses attaques terroristes de certains de mes coreligionnaires à travers le monde, après de nombreux actes de violence perpétrés par des islamistes dans de nombreux pays, je me sens responsable comme être humain et comme Musulman de parler et de dire la vérité pour protéger mes concitoyens du monde d’une catastrophe à venir, une guerre de civilisations.

 

J’admets que l’enseignement actuel prodigué dans nos écoles et dans nos mosquées crée la violence et la haine contre les non-Musulmans. Nous autres Musulmans nous avons besoin de changer notre perception du monde. A ce jour, nous acceptons la polygamie, les raclées données aux femmes par les hommes et le meurtre de ceux qui quittent notre religion, par apostasie.

 

Nous n’avons jamais eu de principes affirmés et clairs contre l’esclavage ou les guerres, contre le prosélytisme et la conversion forcée à l’Islam des non croyants, contre la taxe obligatoire de ceux qui se soumettent à notre religion (jizia). Nous demandons sans cesse aux autres de respecter notre religion, alors qu’en permanence nous maudissons à haute voix les non Musulmans, lors de nos prières le vendredi à la mosquée.

 

Quel message transmettons-nous à nos enfants quand nous appelons les Juifs « descendants de porcs et de singes » ? Est-ce un message d’amour et de paix, ou un message de haine ? 

 

Je suis allé dans des églises et dans des synagogues et là on prie pour les Musulmans. Alors que nous n’arrêtons pas de les maudire et que nous enseignons à nos futures générations de les appeler « des infidèles » et de les haïr. 

 

Dans un réflexe de soumission, nous sautons sur toute occasion pour défendre le prophète Mohamed, quand quelqu’un l’accuse d’avoir été pédophile. Mais en même temps, nous sommes fiers de cette histoire racontée dans nos livres saints où il épouse Aïsha, une gamine de 7 ans, alors qu’il avait plus de 50 ans. 

 

Je suis triste de dire que parmi nous, nombreux étaient ceux qui se sont réjouis après les attentats du 11/9, et après d’autres attaques terroristes. Les Musulmans dénoncent ces attaques devant les medias, mais ils les tolèrent, voire ils sympathisent avec la cause de la terreur. 

Jusqu’à ce jour, les hautes autorités religieuses de notre foi n’ont jamais émis un jugement religieux ou « fatwa » condamnant Ben Laden comme apostat. A l’opposé un écrivain comme Salman Roushdie a été déclaré apostat  » qu’on doit tuer », selon la loi religieuse ou sharia’h, parce que dans un de ses livres il critiquait l’Islam.

 

Des Musulmans manifestent pour avoir plus de contraintes religieuses comme en France, lorsqu’ils se sont opposés à l’interdiction du hijab, alors qu’ils ne le font pas avec autant de passion et en aussi grands nombres, quand il s’agit de condamner la terreur. C’est notre silence absolu contre les terroristes qui leur donne tant d’énergie pour continuer.

 

Nous Musulmans, nous devons aussi cesser de blâmer les autres ou le conflit arabo-israélien pour nos problèmes. Il faut avouer en toute honnêteté qu’Israël est le seul phare de démocratie, de civilisation et de droits de l’homme dans tout le Moyen Orient.

 

Nous avons chassé nos Juifs (0,9 million) sans aucune compensation ou miséricorde de la plupart des pays arabes qui sont devenus « judenrein » (vides de Juifs), alors qu’Israël a accepté plus de 1,3 million d’Arabes comme citoyens Israéliens à part entière, ayant les droits de tout être humain.

 

En Israël, la femme ne peut être légalement battue par un homme et toute personne peut changer de foi, sans crainte d’être tuée pour apostasie. Or ceci n’est pas le cas dans le monde islamique. Je reconnais que les Palestiniens souffrent, mais leurs souffrances sont dues à la corruption de leurs dirigeants et ne sont pas le fait d’Israël.

D’ailleurs, on ne voit pas d’Arabes quitter Israël pour aller vivre dans un pays arabe, alors que des milliers de Palestiniens vont travailler avec bonheur chez l’ »ennemi » israélien. S’ils étaient vraiment maltraités, continueraient-ils à aller travailler là-bas ?

 

Nous, Musulmans, nous devons reconnaître nos problèmes pour y faire face. C’est à cette condition là que nous pourrons commencer une nouvelle époque, en harmonie avec le monde entier. Nos dirigeants religieux doivent s’opposer clairement et fermement à la polygamie, la pédophilie, l’esclavage, le meurtre de ceux qui quittent l’Islam, ils doivent condamner les hommes qui frappent leur femme et les Musulmans qui déclarent des guerres contre les non Musulmans pour répandre l’Islam. Alors seulement, nous pourrons avoir le droit de demander aux autres de respecter notre religion.

 

Le temps est venu d’arrêter notre hypocrisie et de dire ouvertement « Nous Musulmans, nous devons changer ».

Dr. Tawfik Hamid, écrivain et universitaire égyptien

Source :http://kabyles.net/Du-fond-du-coeur-d-un-musulman.html

NE BLAMEZ PAS ISRAEL POUR LES ECHECS ARABES : Par Salim Mansour, journaliste et chroniqueur.

25 août 2010

La dimension intervient en géopolitique et c’est même extrêmement important. 

Comprendre ce simple fait permettrait de mieux appréhender la situation d’un petit pays et d’avoir un minimum d’empathie pour lui, surtout si on trouve à toutes ses frontières des puissances hostiles. 

Ce simple fait échappe aux gens qui vivent dans des pays aux dimensions continentales, avec de grands espaces sans âme qui vive, — comme le Canada, les Etats-Unis,la Russie, l’Australie ou même l’Union Européenne – et, aussi ironique que cela soit, ces gens parfois montrent un certain chauvinisme, reflet des dimensions de leur pays. 

Le fait qu’Israël soit minuscule sur le plan territorial et le fait que cela accentue la profondeur de sa vulnérabilité n’échappe guère au visiteur de ce pays. 

Assis à la terrasse d’un café en bord de mer à Tel Aviv, je me souviens comment cette ville ainsi que Haifa étaient les cibles des Scud de Saddam Hussein lors de la Guerre du Golfe en 1991. Sur une carte, Israël est un simple point au milieu de l’océan arabe. Pourtant cet état minuscule est rendu responsable de tous les problèmes du Moyen Orient par tous les bigots antisionistes; il est également rendu responsable de l’incapacité de la culture arabo-musulmane à faire face aux défis du monde moderne ! 

  

Considérez ceci: à l’exclusion de la Turquie et de l’Iran, pays musulmans, le monde arabe comprend 22 pays s’étendant de l’Atlantique au Golfe persique, avec un total de 13 millions de km2 et une population de 350 millions d’habitants. En superficie seule la Russie dépasse le monde arabe avec 17 millions km2. 

Israël a moins de 22 000 km2 (soit à peine 3 fois la ville de New York) et 7,5 millions d’habitants dont 20% sont arabes! L’énorme disparité de ces données d’espace et de démographie devrait objectivement dissiper les âneries qui planent dans le monde que les Arabes sont les « victimes » d’une lutte coloniale, et les Juifs sont un peuple colonisateur. 

La disparité entre Israéliens et Arabes est à l’inverse celle d’un peuple libre qui a accompli énormément pour l’humanité, comparé à la triste réalité d’un monde arabe, à la queue de l’index de l’Onu quant au développement humain, malgré l’importance de ses ressources disponibles. Mais comme d’habitude, là aussi les Arabes, les Musulmans et leurs défenseurs blâmeront Israël pour la faillite collective du monde arabe. 

Comme si la détresse des Palestiniens, dits « occupés » par Israël, explique les guerres civiles entre Soudanais ou les tueries du Darfour, ou les massacres sauvages en Algérie, ou la longue liste d’atrocités, de diverses oppressions, d’humiliation des minorités religieuses, de guerres, de dictatures militaires et la longue liste sans fin de la violence et du meurtre au nom de l’Islam, à travers le monde arabe. 

  

Il est simplement absurde de tenir les Israéliens responsables du disfonctionnement total du système du monde arabe. Et les Palestiniens font partie intégrale de cet univers en disfonctionnement, au plus haut point, comme leur politique le montre; et personne n’ose parler de ces problèmes de peur d’être dénoncé comme « politiquement incorrect ». 

  

Israël est un tout petit pays rempli de gens de talent. Leur histoire est un cadeau au monde arabo-musulman, comme le dit le Coran clairement, si seulement les Arabes et les Musulmans parviennent à les comprendre. 

Toronto , Canada,Sunday-  21/08/10 

Source : http://www.torontosun.com/comment/columnists/salim_mansur/2010/08/20/15091106.html 

Remarque Collectif Arabes Pour Israël

Comme toujours et depuis des lustres, la Haine et la jalousie des Juifs ante les esprits arabo-muslmans. C’est la haine et la jalousie, qui règnent dans le coeur de tous ces  gens  qui sont contre les juifs et Israël, qui sont les plus grands savants? Les plus grands médecins ? Philosophes ? Artistes peintres ? etc etc… 

Comme ces abrutis n’ont rien d’autre à faire pour entretenir la foi de peuples irresponsables qui se sont plongés eux-mêmes dans la misère, l’inculture, le ressentiment, ils utilisent Israël comme exutoire et pour faire oublier à quel point la société musulmane a échoué sur tous les plans. Un pays démocratique, aussi petit soit-il, au milieu de pays théocratique, c’est dérangeant…surtout quand l’idée des islamistes intégristes est d’islamiser le monde… 

Témoignage de Brigitte GABRIEL du Liban …

2 mars 2010

J’ai été élevée au Liban, où l’on m’a enseigné que les Juifs étaient diaboliques, qu’Israël était le démon, et que le seul instant où on aurait la paix au Moyen-Orient serait lorsqu’on aurait tué et jeté tous les Juifs à la mer.

 

 

Quand les Musulmans et les Palestiniens ont déclaré le djihad aux Chrétiens en 1975, ils ont commencé par massacrer les Chrétiens, ville après ville. (…)

 

 

C’est Israël qui est venu aider les Chrétiens au Liban. Ma mère a été blessée par un obus musulman et fut transportée dans un hôpital israélien pour y être soignée. (…) Les médecins soignaient chacun selon sa blessure. Ils ne voyaient pas la religion, l’appartenance politique, ils voyaient des gens dans le besoin et ils les aidaient.

 

 

Pour la première fois de ma vie, j’ai fait l’expérience de qualités humaines que je savais étrangère à ma culture face à l’ennemi. J’ai passé 22 jours dans cet hôpital, ces jours ont changé ma vie et la façon dont je crois à l’information, écoute la radio et la télévision : j’ai pris conscience que le gouvernement m’avait vendu un mensonge fabriqué sur les Juifs et Israël qui était si loin de la réalité.

 

 

Je savais par expérience que si j’avais été une juive dans un hôpital arabe, j’aurais été lynchée et jetée à terre, les cris de joie de « Allah Akbar », « Dieu est grand », résonnant à travers l’hôpital et les rues avoisinantes.

 

La différence entre le monde arabe et Israël est une différence de valeurs et de personnalité. C’est la barbarie contre la civilisation, la démocratie contre la dictature, Dieu contre le diable.

 

 

 

Autrefois, existait un endroit spécial dans les profondeurs de l’enfer pour quiconque tuerait intentionnellement un enfant. Maintenant le crime prémédité d’un enfant israélien est légitimé en tant que “combat armé” palestinien.

 

 

Parce qu’on a encouragé les Palestiniens à croire que le meurtre de civils israéliens innocents est une tactique légitime pour faire avancer leur cause, le monde entier souffre actuellement de la peste qu’est le terrorisme, de Nairobi à New York, de Moscou à Madrid, de Bali à Beslan.

 

 

Comme les États-Unis ont fait face et combattu le communisme, maintenant il est temps de combattre la terreur de la bigoterie religieuse et l’intolérance.

 

 

 

 

Remarque du Collectif Arabes Pour Israël :

 

  

Bravo a cette femme qui ose user de tout son bon sens d’être humain pour nous enrichir d’une si belle leçon d humanité. Ce témoignage de  Brigitte Gabriel -journaliste chrétienne  libanaise-  tombe à un moment crucial alors que certains ne perçoivent pas, les processus, les logiques qui animent ces organisations d’islamistes fanatiques et fascistes de couleur Verte, successeurs des fascismes noir et rouge !! L’islamisme est comme, le ver sur la pomme, avance doucement, mais sûrement, puis s’installe dans la pomme, pour la dévorée de l’intérieur et finit par la pourrir. 

 

Nous avons grandis nous même dans des familles et un pays musulmans et nous avons tout comme Brigitte compris que l’obscurantisme et l’intolérance sont des maux a combattre a tous prix. 

 

Allocution de Brigitte Gabriel -journaliste chrétienne libanaise – Fondatrice de American Congress for Truth‏

2 mars 2010

Je suis honorée et fière d’être aujourd’hui parmi vous en tant que Libanaise parlant en faveur de la seule démocratie du Moyen Orient, Israël. J’ai été élevée dans un pays arabe et je voudrais vous donner ici un aperçu venant de l’intérieur du monde arabe.

J’ai grandi au Liban où on m’a enseigné que les Juifs étaient  » le Mal « , Israël  » le Diable  » et que nous n’aurions la paix au Moyen Orient que le jour où tous les Juifs seraient morts, engloutis dans la mer.

Quand les Palestiniens et les Musulmans du Liban ont déclaré leur Jihad contre les Chrétiens en 1975, ils ont commencé à les massacrer, ville après ville. Je me suis retrouvée dans un abri souterrain depuis l’âge de 10 ans jusqu’à 17 ans, sans électricité, mangeant de l’herbe pour survivre et, rampant sous les balles de tireurs embusqués, pour parvenir à un point d’eau. Ce sont les Israéliens qui nous ont sauvé au Liban. Ma mère a été blessée par un obus tiré par des « jihadistes » et elle a été transportée vers un hôpital israélien pour être soignée.

 Lors de notre arrivée aux « urgences » j’ai été frappée par ce que j’ai vu : des dizaines de blessés, des Palestiniens, des Libanais et des soldats Israéliens jonchaient le sol. On soignait les blessés en fonction de la gravité des blessures, ma mère avant un soldat israélien, étendu près d’elle. Ils ne tenaient compte ni de l’identité ni de la religion du patient, ils ne tenaient compte que de la blessure à soigner, et c’était nouveau pour moi !

Pour la première fois de ma vie j’ai vécu une compassion humaine qu’il ne m’a pas été donné de vivre dans la culture du pays où je suis née. J’ai vu des « valeurs nouvelles » appliquées par des Israéliens, capables de compatir pour un ennemi, dans les moments les plus difficiles. J’ai passé 22 jours dans cet hôpital et ces 22 jours ont changé toute ma vie et toute la vision que j’avais du monde extérieur, que je ne connaissais qu’à travers les médias libanais.

 J’ai réalisé que mon gouvernement m’avait « vendu » des mensonges grossiers sur les Juifs et sur Israël. J’ai réalisé aussi que si j’avais été une Juive au milieu d’un hôpital arabe, j’aurais été lynchée et jetée dehors au milieu des cris de joie et de « Allahou Aqbar » (allah est grand), retentissant partout dans le voisinage.

Dans cet hôpital, j’ai noué des amitiés avec les familles de soldats blessés, notamment avec Rina, dont le fils unique était blessé aux yeux. Alors que je lui rendais visite, un groupe musical de l’armée israélienne était venu remonter le moral des soldats blessés et ils ont entouré son lit en chantant. Rina et moi nous fondîmes en larmes et je me suis sentie de trop, esquissant un mouvement de sortie, mais Rina m’a retenue par la main, me rapprochant d’elle sans me regarder, « tu n’es pour rien dans tout cela… ».

Nous sommes restées ainsi quelques instants, pleurant la main dans la main. Comment ne pas comparer cette mère à côté de son fils unique au visage déformé par une explosion, capable d’aimer son propre ennemi, et ces mères musulmanes qui envoient leurs enfants se faire exploser en pièces, juste pour tuer des « infidèles »…La différence entre le monde arabe et Israël est une différence de valeurs et de caractère.

Nos sommes devant un contraste entre la barbarie et la civilisation, de la dictature face à la démocratie, du Mal contre le Bien. Il fut un temps où il y avait un endroit particulier dans les profondeurs de l’enfer pour toute personne qui tuait un enfant intentionnellement. Aujourd’hui, ce meurtre est rendu « légitime » comme « lutte armée » des Palestiniens.

Mais on oublie cependant que si une telle conduite est rendue légitime contre Israël, elle le sera partout ailleurs, du fait que des gens sont élevés et éduqués dans la croyance subjective que s’envelopper de bâtons de dynamite et de clous pour tuer des enfants, c’est servir Allah. Du fait qu’on a enseigné aux Palestiniens que tuer des Israéliens innocents fera avancer leur cause et qu’on les a encouragés à le faire, le monde entier aujourd’hui souffre de cette plaie qu’est le terrorisme, de Nairobi à New York, de Moscou à Madrid, de Bali à Beslan.   

          

On attribue les attentats suicide au désespoir de l’occupation. Ceci est un leurre. Je vous rappelle que la première attaque terroriste commise par des Arabes contre des Juifs en Israël a eu lieu 10 semaines avant la déclaration d’indépendance. Elle a eu lieu un dimanche matin, le 22 février 1948, anticipant cette indépendance. Trois camions piégés ont explosé dans la rue Ben Yéhouda à Jérusalem et 54 personnes sont mortes et il y eut des centaines de blessés.

Le terrorisme arabe n’est pas mû par le désespoir mais par une volonté farouche d’empêcher tout état juif dans la région.

Remarque du Collectif Arabes Pour Israël :

  

De temps à autre une voix s’élève pour défendre Israël. Encore faut-il qu’elle soit entendue et comprise. Brigitte Gabriel  est une journaliste chrétienne  libanaise .Elle est la Fondatrice de American Congress for Truth. Elle est née et a vécu presque toute sa vie au Liban et a passé son adolescence dans les abris anti-bombes. Elle témoigne de la façon dont le Hezbollah, la Syrie et l’Iran ont patiemment pris contrôle de son pays depuis plus de 30 ans, en terrorisant la population chrétienne. Brigitte Gabriel soutenait que « La différence entre le monde arabe et Israël est une différence de valeurs : c’est la barbarie contre la civilisation » .Pour elle le terrorisme arabe n’est pas dû au « désespoir » mais à la seule idée de l’existence d’un Etat juif. 

Elle nous rappelle, par exemple, que le 22 février 1948, en prévision de l’indépendance d’Israël, une triple bombe explosa dans la rue de Ben Yehuda, qui était alors le quartier juif de Jérusalem. 54 personnes furent tuées et des centaines blessées. Ceci démontre à l’évidence que le terrorisme arabe n’est pas dû au « désespoir » de « l’occupation » mais à la seule idée de l’existence d’un Etat juif. 

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